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Photo du rédacteurMichel Picot

45 % des Français sont tentés par l’entrepreneuriat malgré la crise


La Fondation Entreprendre a interrogé les Français sur l’entrepreneuriat et leur désir d’entreprendre. Les résultats de l’étude, menée par Harris Interactive, montrent que si l’entrepreneuriat est considéré comme risqué pour 86 % des Français, il reste perçu comme une alternative professionnelle intéressante dans le contexte actuel pour la moitié d’entre eux (50 %).

Les Français et l’entrepreneuriat à l’heure de la pandémie Premier enseignement de cette étude, l’esprit d’entreprendre des Français perdure malgré la crise. En effet, 50 % des Français pensent que la création d’entreprise constitue une alternative professionnelle intéressante dans le contexte actuel et 45 % estiment qu’elle est tentante. Parallèlement, les 3/4 des Français (76 %) soulignent que la création d’entreprise permet de se réaliser personnellement dans des secteurs qui donnent du sens à son travail. Spontanément, l’entrepreneuriat est synonyme d’indépendance et de liberté. Dans le même temps, la notion de risque, déjà naturellement associée à l’entrepreneuriat, est renforcée dans le contexte actuel : 86 % des Français pensent que la création d’entreprise est périlleuse. Les Français évoquent de manière récurrente les risques et les difficultés inhérentes à l’entrepreneuriat.


Les Français persévérants dans leur volonté d’accomplir leur projet, davantage tourné vers une activité responsable L’étude montre que la volonté de faire aboutir son projet d’entreprise chez les porteurs de projet est renforcée par la crise. Ainsi, parmi ceux ayant un projet de création d’entreprise avant la crise liée au Covid-19, 48 % vont redoubler d’efforts pour lancer leur activité comme prévu ; 39 % disent être incités à reporter leur projet et seulement 13 % d’entre eux se disent enclins à l’abonner. La crise actuelle amène ces entrepreneurs potentiels à faire évoluer leur projet, en le reportant, le faisant murir ou en l’adaptant. Pour 70 % des Français qui ont un projet de création d’entreprise ou aimeraient en développer un, la crise les incite à repenser la manière dont ils pourraient installer leur activité. 60 % disent que cette crise les a aidés à faire murir leur projet et 60 % à l’adapter, le faire évoluer. Pour 49 %, elle a même accéléré leur envie d’entreprendre. Ces porteurs de projets potentiels déclarent par ailleurs qu’avec la crise, leur volonté de s’en sortir par eux-mêmes en créant leur propre emploi est plus importante encore que par le passé (43 %). La volonté d’exercer une activité respectueuse de l’environnement et tournée vers l’intérêt collectif émerge également comme des motivations importantes (38 % respectivement). Si ces dernières ne sont sans doute pas nées de la crise, elles s’en trouvent néanmoins a minima préservées, au mieux renforcées.

Les Français et leurs perspectives d’avenir entrepreneurial Concernant l’avenir, 1/4 des Français (24 %) estime que les conditions actuelles vont doper l’envie d’entreprendre. 43 % pensent que cette situation incertaine va plutôt freiner la création d’entreprise ou favoriser le report des projets. A l’inverse, 33 % estiment que les difficultés actuelles auront avant tout pour effet de décourager les initiatives. Sur un plan plus personnel, lorsqu’ils imaginent avoir eux-mêmes un projet de création d’entreprise, les Français affichent une posture proche mais sensiblement plus combative : 26 % redoubleraient d’effort pour mener à bien leur projet, 48 % le reporteraient et 26 % l’abandonneraient. Si le contexte actuel génère une grande frilosité, induisant une forme de prudence, il ne semble pas toutefois favoriser l’émergence d’attitudes ou d’intentions qui viendraient rompre brutalement avec un état d’esprit ou des projets prévus peu de temps avant la crise. 38 % des personnes actuellement à leur compte déclarent qu’elles souhaiteraient redoubler d’efforts pour poursuivre leur projet, jusqu’à 48 % parmi celles qui avaient un projet de création d’entreprise avant le Covid-19. Enfin, 64 % des Français déclarant qu’ils reporteraient ou abonneraient leur projet de création d’entreprise, évoquent comme principal frein leur inquiétude relative au contexte économique actuel et à venir. Le second frein est lié au contexte sanitaire et aux contraintes associées pour exercer leur activité (28 %).



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