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Business Club de France des Entrepreneurs : Spéciale "Bonheur au Travail" 

Invités : 

Amélie Motte - Fabrique Spinoza

Alexandre Nobécourt - Salon du Travail  

Dans cette émission spéciale de fin d'année, nous nous intéressons au bonheur du travail. Qu'est-ce que c'est ? Le bonheur se mesure-t-il ? Comment le créer ? Amélie Motte nous éclairera sur cette question. Et si le bonheur était d'aller travailler dans nos territoires et, par exemple, quitter Paris pour aller travailler ailleurs ? Alexandre Nobécourt nous dira que de nombreux territoires viennent exposer au Salon du Travail et de la Mobilité à Paris pour séduire des talents... et les attirer chez eux ! 

 

Salon du travail et de la mobilité professionnelle, les 16 et 17 janvier 2020 à la Grande Halle de la Villette à Paris

Le RDV du Médiateur : "Bilan 2019 de la Médiation ." Avec Pierre Pelouzet

Une émission présentée par Michel Picot

Fabrique Spinoza

Créée en janvier 2011, la Fabrique Spinoza est une association non-lucrative visant à favoriser le bonheur citoyen. 

C'est quoi le bonheur ? 

La question du bonheur au travail répond avant tout à des enjeux humanistes et éthiques parce qu'il y a encore beaucoup de souffrance au travail aujourd'hui : 

 

  • 1 salarié sur deux (51%) ressent du stress ou de la fatigue au travail 

  • 24% sont en situation de surmenage ou burn-out

  • 26% s’ennuient (bore-out)

  • 44% ne trouvent pas de sens (brown-out) 

Plus de la moitié des salariés (57 %) considèrent ainsi que les actions entreprises en matière de bien-être sont insuffisantes.

Le bonheur est composé de 3 facettes complémentaires :

 

  • la dimension émotionnelle : "je suis heureux si dans ma journée, je vis plus d'affect positifs que négatifs"

  • la dimension cognitive : "est-ce que je suis satisfait de mon travail, de mon salaire, de mon statut familial, etc. ?" 

  • la dimension aspirationnelle : "est-ce que mon travail a du sens pour moi ? Est-ce que j'ai le sentiment d'appartenir à un collectif dans lequel je me sens bien ?" 

 

Pour répondre à ces trois besoins, plusieurs choses peuvent être mises en place en entreprise : 

 

  • la dimension émotionnelle : on peut améliorer l'ambiance, les conditions et l'organisation du travail.

  • la dimension cognitive : on est plutôt sur des notions d'évaluation, de perpectives d'évolution, ou encore de rémunération.

  • la dimension aspirationnelle : on parle ici des problématiques liées à l'éthique, les valeurs, le sens que l'on donne au travail et au sentiment d'appartenance.

Quitter Paris ? 

Selon cadremploi : 

Si les cadres interrogés reconnaissent apprécier la vie culturelle de la capitale (87 %), l’accessibilité des services (85 %) et des transports (68 %), le coût de la vie (79 %), ainsi que la distance avec la nature (61 %) sont leurs principales sources d'insatisfaction. Pollution (71 %), stress (69 %) et embouteillages (67 %) sont même les trois termes auxquels ils associent la ville. Toutes situations professionnelles confondues, c’est finalement un cadre sur deux qui se dit insatisfait de sa vie parisienne (52 %).

Toutefois, difficile de savoir combien d’entre eux passeront vraiment le cap et déménageront dans une autre ville… Plus de 6 cadres sur 10 disent envisager une mobilité dans les 3 ans, dont 23 % d’ici moins d’un an. Quant à la destination, ils sont 53% à souhaiter emménager dans une ville de taille moyenne et 31% dans une autre métropole. Pour la majorité d’entre eux, ils s’agirait d’un retour aux sources puisque 70 % de ces cadres ont déjà vécu en région. 

Mais pour aller où ? 

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La fabrique Spinoza s'intéresse au bien-être au bureau 

Open-space, co-working, flex-office : les lieux de travail se sont profondément métamorphosés depuis une décennie. Si ces espaces permettent d’optimiser l’interaction et la collaboration, ils sont en général peu propices à la discrétion et au calme. Et mettent les corps des collaborateurs sous pression. La Fabrique Spinoza, think tank spécialisé dans le bonheur au travail s’est penché sur la question du bien-être dans des espaces de bureau en pleine mutation. 

 

Et pour le think tank, “il était temps” que les nouveaux espaces de travail trouvent leurs marques : 27% des collaborateurs sont encore insatisfaits de leur lieu de travail (OpinionWay pour CD&B, 2016). Cette mutation discrète des espaces de travail est à la fois nécessaire et annonce, selon La “Fabrique”, une “triple révolution : humaine, du travail et économique”. Humaine, car “elle offre une formidable opportunité de vraiment prendre soin du collaborateur : 45% signalent leur malaise en souhaitant revenir à des bureaux attitrés privatifs” ; du travail car “elle bouleverse les modes mêmes de production : processus de travail revus, formes de collaboration, gouvernance transformée, ultra-digitalisation, etc.” ; et enfin économique puisqu’elle “recèle un vivier de performance collective inexploité : 123 milliards d’euros de retombées économiques induites par les tiers-lieux d’ici 2030”.

Le bonheur au travail passe selon la Fabrique Spinoza, par le bien-être physique. Le corps semble être le “grand oublié” des espaces de travail. Alors que 22°C est la condition idéale (étude réalisée en 2006 par Seppanen et al.), 51% des employés se plaignent de la température ou la climatisation au travail (baromètre d’Actineo* de 2015) ; de surcroît, leur productivité baisse fortement en s’éloignant de cet idéal. Bruit, lumière, hydratation, … sont clés également.

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